EFA Cameroun, partenaire d’exécution dans l’Extrême-Nord : « Avec le PULCCA, une forme de développement est née qui ne s’arrêtera pas de sità´t »
Pour le Président du conseil d’administration et Directeur national de l’ONG Education for Advancement (EFA) Cameroun, le PULCCA qui a pris racine à l’Extrême-Nord ne peut être qu’une réussite, et le transfert des compétences, un gage de succès.
L’homme qui s’exprime ainsi est Alim Ousmanou. Il affirme mordicus qu’au vu des premiers résultats encourageants de l’exécution du Projet d’urgence de lutte contre la crise alimentaire (PULCCA), les populations ciblées ne retomberont pas dans la précarité. Il s’agit des celles de la région de l’Extrême-Nord où intervient l’ONG dont il conduit les rênes, depuis bientôt 20 ans.
C’est en mai 2024 que Education For Advancement Cameroun (EFA) s’associe au Programme alimentaire mondial (PAM). L’ONG reçoit pour mission de couvrir 12 sites dans les six départements de la région avec trois sous-bureaux à Mokolo, Mora et Kousseri. La petite structure a longtemps exercé dans des domaines humanitaires variés tels que l’appui à la santé communautaire, l’éducation liée à la santé publique et le renforcement de la résilience économique. Surfant sur une règle d’or qui veut que « le premier médicament de l’homme soit la nourriture », elle a saisi la perche tendue par le PULCCA via le PAM pour assister 27 744 personnes en transferts monétaires conditionnels pour un montant de 600 millions de FCFA, d’une part. D’autre part, l’ONG a entrepris d’encadrer les communautés ciblées dans la construction de 17 magasins, 20 étangs piscicoles, 14 biefs, trois forages à énergie solaire, cinq km de pistes rurales par village et 12 associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC).
Très confiant, M. Ousmanou affirme qu’avec la forte implication des sectoriels et des communes du Cameroun, son effectif de 80 permanents et 70 temporaires a pu surmonter les défis humains et matériels qui se sont posés à lui. Après quelques mois de dur labeur à la ville comme en zone rurales, l’on peut dire que « le transfert de compétences est en bonne voie et une nouvelle génération de maçons et de menuisiers est née, capable de construire avec aisance et assurance des poulaillers, des radiers, des magasins, des biefs, des étangs piscicoles. Et, d’ailleurs, quelques-uns d’entre eux ont commencé à mettre en pratique pour leur propre compte, les techniques culturales et d’élevage gagnantes qui leur ont été enseignées. »
Allant plus loin dans les apports du projet, EFA Cameroun, se pose en « bénéficiaire indirect qui remercie le PULCCA de l’avoir sorti de l’ombre pour exprimer son savoir-faire ». ¨